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Si vous élevez des chèvres, vous savez déjà que ces animaux sont intelligents, agiles et d’une ingéniosité surprenante pour franchir les obstacles. Elles sont joueuses, curieuses, toujours à la recherche de quelque chose à escalader ou à découvrir. Une clôture fragile n’est en aucun cas une frontière, mais plutôt une invitation à l’aventure. Que vous gériez un terrain en pente à la campagne en Corrèze, une vaste prairie ou une petite exploitation familiale, une clôture solide épargne aussi à vos voisins la visite impromptue de vos pensionnaires. Et si une chèvre trouve une issue, attendez-vous à ce que tout le troupeau suive rapidement.
Contrairement aux moutons, les chèvres grimpent, bondissent et inspectent chaque faiblesse d’une clôture avec une ténacité remarquable. Nous avons vu des chèvres se dresser sur leurs pattes arrière, glisser la tête dans la moindre ouverture, voire escalader des talus comme si c’était un terrain de jeux. Un éleveur nous a raconté qu’une chèvre particulièrement vive s’échappait régulièrement, et qu’on la retrouvait tranquillement en train de croquer des roses dans le jardin du voisin. La leçon ? Plus votre clôture est robuste, haute et sécurisée, mieux c’est.
Concernant les clôtures pour chèvres naines ou miniatures, gardez bien à l’esprit que leur petite taille ne facilite pas la tâche – c’est même souvent l’inverse ! Véritables expertes de l’évasion, ces petites sont agiles, curieuses, et de très bonnes grimpeuses. Un enclos fiable doit présenter un grillage serré en partie basse, des poteaux solides, et mesurer au minimum 105 à 120 cm, y compris pour les plus petits gabarits. Pour une clôture réellement infranchissable, éliminez tout appui, ligne affaissée ou angle bas qu’elles pourraient franchir ou ramper en dessous.
Si les chèvres savent mieux se défendre que les moutons, elles demeurent vulnérables face aux prédateurs de grande taille, comme les renards ou les chiens errants. Cette menace est d’autant plus réelle dans les zones reculées, ou lors de l’élevage des jeunes. Une clôture protectrice est donc indispensable. Une clôture électrique de hauteur et de tension suffisantes décourage non seulement les prédateurs, mais rappelle aussi à vos chèvres les limites à ne pas franchir. Un léger choc, bien compris dès le départ, vous évitera bien des soucis par la suite.
En France, le principal prédateur des chèvres reste le renard, qui vise surtout les chevreaux, et les chiens non maîtrisés, premiers responsables des attaques sur les chèvres adultes. Les blaireaux et les rapaces représentent un risque mineur, mais il convient de bien protéger les jeunes ou les animaux vulnérables. Une clôture fiable, notamment électrique, associée à un abri approprié, reste la meilleure protection pour préserver votre tranquillité et la sécurité de votre troupeau !
Pour les pâturages permanents, le grillage en fils tissés fait partie des solutions les plus efficaces. Il est solide, durable et très dissuasif, pourvu qu’il soit assez haut. Pour les chèvres, prévoyez au minimum 120 cm de hauteur, voire 140 cm pour les races sportives ou en terrain en pente. Soyez vigilant sur la maille serrée en partie basse du grillage pour éviter que têtes ou cornes ne s’y coincent. L’ajout de conducteurs électriques en haut et au centre de la clôture renforce la sécurité et limite fortement les tentatives d’escalade.
Si vous recherchez de la flexibilité, notamment pour la rotation des parcelles ou une utilisation saisonnière, le filet électrique spécial chèvres est une solution efficace. Mais soyez attentif : un filet standard pour moutons n’est pas adapté. Pour les chèvres, choisissez un filet pensé pour elles :
Un courant électrique puissant est indispensable : la chèvre a un poil épais et une réelle résistance. Un éleveur nous glissait avec humour : « Si la clôture ne vous inspire pas du respect, elle ne servira à rien sur vos chèvres non plus ». Une alimentation régulière du courant est la seule façon de stopper leur instinct de testage avant qu’il ne s’installe.
Un filet non électrifié peut dépanner, par exemple pour créer une séparation provisoire en zone sécurisée, mais il n’est pas recommandé pour un usage extérieur durable avec des chèvres. Sans la dissuasion du courant, vos chèvres finiront toujours par grimper, sauter ou creuser pour passer. Si vous optez pour un filet, celui-ci doit impérativement être doublé d’une clôture périphérique bien solide, ou réservé à un usage interne.
Au moins 105 cm, idéalement 120 cm ou davantage, surtout pour les races agiles ou un terrain irrégulier.
Oui, bien installées et entretenues, les clôtures électriques sont respectueuses du bien-être animal. L’impulsion dissuade sans blesser les chèvres.
Absolument, elles sautent, grimpent et se faufilent dans la moindre ouverture. D’où l’importance de la hauteur, de la solidité et du courant électrique.
Oui ! le filet pour moutons est généralement trop bas et pas assez robuste. Utilisez toujours un modèle adapté spécialement aux chèvres.
Oui, un matériel de qualité conçu pour résister aux intempéries reste efficace toute l’année. Veillez simplement à ce que les lignes électriques soient dégagées de la neige et que l’alimentation reste constante.